Seul, à 2, en équipe, comment aimez-vous cela ?
Je parle de course à pieds bien sûr ! mais d’ailleurs quelle différence cela ferait-il si on l’appliquait à un autre domaine ?
Pour ma part, j’avais un goût prononcé pour le jogging en solo, déjà parce que c’est pratique pour caler le jour et l’heure, c’est quand j’ai envie.
Ensuite parce que personne ne me voit devenir rouge écarlate et haletante.
Et surtout parce que c’est mon moment, rien qu’à moi et j’en fais ce que je veux : écouter de la musique, réfléchir, me raconter des histoires…
En fait, je suis libre de faire ce que je veux quand je cours seule mais je me rends compte que je fais toujours la même chose. C’est le moment que je préfère pour prendre des décisions, élaborer un plan d’action, réfléchir à comment améliorer mes accompagnements, débriefer avec moi-même sur les accompagnements en cours….
C’est un moment magique, pendant lequel les endorphines sécrétées rendent mes pensées plus constructives et plus positives, alors j’en profite !
Puis j’ai découvert la course à pieds à plusieurs. L’élan impulsé par le groupe, la motivation d’adopter le rythme du plus rapide, l’entraide pour que tout le monde se fasse plaisir avec des rythmes différents, et surtout le bonheur de partager des moments qui n’ont pas de prix (souvenir d’une course sous les flocons de neige au petit matin à Pont Saint Esprit).
Alors quelle course à pied je garde ? Seule ou en équipe ?
Les 2 bien sûr, elles sont complémentaires et ont chacune leur importance dans mon équilibre.
Ce qui m’amène à une analogie avec le monde professionnel. Comment appliquer au monde professionnel ce besoin de temps individuels et d’équipe pour assurer un bon équilibre pour chaque membre de l’équipe ?
Comment s’aménager des moments perso de réflexion, cogitation, décision, construction tout en alternant avec les moments de stimulation en groupe ?
Finalement ça revient à vous demander: quel type de coureur êtes-vous ?
Pour ma part, à cette question, j’ai très envie de répondre : « je suis le genre de coureur qui s’arrête pour contempler les écureuils ».
Et vous ?